Yoshida Hayato -co-admin-

Messages : 72 Date d'inscription : 13/05/2009

Carte d'identité

Nom: Yoshida

Prénom: Hayato

Surnom: "Chef" XD

Age: 18 ans

Sexe: M

Orientation sexuel: A priori hétéro

Groupe: Leaders Y

Votre personnage

Sur votre avatar: Akanishi Jin (L)

Personnage Prédéfinis: oui[X] non[ ]

Description

Physique : Notre prince est vraiment un beau jeune homme. Distingué, classe, malgré sa vie actuelle il se débrouille toujours pour donner une impression d’immense classe. Des fringues toujours bien repassées, une apparence soignée, tout pour plaire. Il se donne l’apparence d’un beau gosse qui a tout pour lui, et ça marche plutôt bien. Grand, plutôt musclé, bien foutu, soyons sincère. Autour de lui, on a l’impression qu’une aura de puissance émane de lui. C’est certainement dû à son passé de gosse de riche qui ne l’a jamais quitté. Hayato a gardé le goût du luxe, il l’a dans la peau. C’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas. Il en veut toujours énormément à ses deux parents de l’avoir abandonné à cette vie minable qu’il mène actuellement. Dix-huit ans, retiré dans un appartement minable et dans un lycée de bourgeois intellos, ce qu’il serait sans doute devenu avant …
Bref. Hayato possède des cheveux mi-longs, qu’il coiffe toujours avec un soin extrême. Ses cheveux sont sûrement la partie de lui-même qu’il soigne le plus. Ca y fait beaucoup à son charme. Des mèches châtain clair, qui rebiquent par endroits et qui ont un certain volume rendant la coupe du jeune homme légère et fluide. Une frange plus ou moins épaisse, tantôt masquant ses yeux, tantôt ne masquant rien du tout ne serait-ce qu’une partie de son front. Un grain de peau relativement clair, il bronze peu. Hayato a le visage assez rond, ce qui le rend très charmant car ça lui fait une bouille d’enfant contrastant avec son air sérieux et hautain d’adolescent effronté.
Ensuite, des yeux en amande dénués d’expression, il faut dire qu’avec tout ce qu’il a traversé, des émotions il en a eu tellement que maintenant tout lui est indifférent. Une bouche pulpeuse avec des lèvres ni trop épaisses ni trop fines, et enfin un nez rond et banal.
Niveau vestimentaire, lorsqu’il ne se farcit pas l’uniforme du lycée, Hayato se plaît à porter des chemises classes, des chaussures cirées et des jeans foncés. Il lui arrive d’enfiler des Converses et un T-shirt ample, mais son job du soir l’a habitué à porter des tenus élégantes alors il a fini par s’y accoutumer.
Hayato aime bien porter des lunettes de soleil bien grandes, il trouve que ça lui donne une classe sans pareille. Imbu de sa personne ? Vous le verrez bien … En tout cas, notre leader est un beau jeune homme plein de vie, même s’il ne le montre pas toujours.

Caractère : Hautain. C’est sûrement le premier mot auquel vous pensez lorsque vous voyez Hayato se comporter en public. Il se prend pour un Prince, quelqu’un d’unique et d’important. Plutôt imbu de sa personne, il ne se remet que très peu en question et a une extrême confiance en lui. Persuadé la plupart du temps qu’il a entièrement raison sur toute la ligne, Hayato est un jeune homme qui a du mal à admettre ses torts. Il est très fier et accorde une immense importance à l’image qu’il donne de lui-même aux autres. Jeune, il avait appris à bien se tenir en société, à adopter un langage soutenu et courtois … Il a perdu ces vertus car maintenant il parle comme ça lui vient, et si on le cherche, il peut vous répondre « tu fais chier, sale emmerdeur ! » sans avoir une seconde honte de ce qu’il vient de prononcer. Que voulez-vous, on change avec le temps, je suis sûre vous étiez tous mignons quand vous étiez gosses et maintenant vous parlez comme un ivrogne ! (XD) Bref ne nous attardons pas sur cela. Mais puisqu’on parle d’alcool, Hayato est un friand d’alcool et il se démerde toujours pour piquer une bouteille au bar après son service, quand il se charge de la fermeture. Comme ça il la ramène chez lui, vu qu’il n’a pas trop les moyens de se payer à boire. L’un de ses collègues l’a pris la main dans le sac mais comme il l’aime bien, il le couvre sans rien dire.
Hayato est un tantinet blagueur, surtout lorsqu’il a bu. Au bar, il change totalement de personnalité : autant au lycée il est froid, calculateur, mauvaise langue et perturbateur, autant à son boulot il est sociable, enjoué et bavard. Bien que parfois bougon, lorsqu’il est de mauvaise humeur c’est même pas la peine de lutter, il va te casser trois verres si tu l’enquiquines avec son attitude. Il est aussi dragueur et fait du charme aux lycéennes qui viennent se poser sur son lieu de travail. De temps à autre, il couche avec l’une d’entre elles, quand ça lui chante, et qu’il est bien luné. Quel sale type, vous me direz, plongé dans le vice de la luxure ! Ouais bon n’abusons pas non plus. Il profite de la vie comme elle lui vient ma foi, et en général c’est les filles qui l’allument et l’attirent vers ce qu’il cherche. Il ne montre jamais de réticence de toute façon.
Hayato n’est pas colérique mais impulsif et il a le sang chaud bouillant, il s’énerve relativement vite et connaît la bagarre. Si on hausse un peu trop le ton à son goût, il brandit le poing et gare à la cible, parce qu’il fait mal. Le jeune homme est sportif et au lycée il s’est inscrit au club de basket dont il est également le capitaine depuis son arrivée au lycée. Le sport est certainement la seule discipline scolaire dans laquelle il excelle. Les autres, il glande ou il sèche. Je ne sais pas comment il fait pour être en 3C plutôt que 3D mais bon. On ne résoudra pas le mystère comme ça ! En attendant Hayato n’en fout pas une, et il arrive que lorsque c’est le lendemain d’une soirée arrosée ou qu’il a bossé jusqu’à pas d’heure pour arrondir ses fins de mois, Hayato décide de ne pas aller en cours. C’est pas férié mais on s’en fout, c’est tout comme.
Et à côté de tous ces défauts plus gros que lui, a-t-il des qualités notre bonhomme ? Eh bien, il sait très très bien cuisiner, il te ferait des plats dont tu ne soupçonnes même pas l’existence. Il est très doué en sport, notamment en basket, son sport de prédilection. Il lui arrive de chantonner et l’on se rend compte qu’il a une voix sublime. Mais il ferme souvent sa bouche en public parce qu’il ne veut pas qu’on lui fasse une critique, quelle qu’elle soit, du genre « t’as une voix de fille quand tu chantes. » Alors il garde ça pour lui. Sinon, il sait être gentil avec les gens qui le méritent à ses yeux. Après, le reste, je vous laisse le plaisir de le découvrir, mais sachez une chose : lui parler est plutôt simple, se faire jeter si vous ne lui plaisez pas est encore plus simple, mais devenir son ami est vraiment difficile. Même avec les autres leaders Y il est faux, il se contente de les mener à la baguette comme ses sous-fifres mais ce n’est pas du tout de l’amitié. Gardez tout de même ça en mémoire, si vous voulez éviter de souffrir pour rien.

Histoire : Yoshida Hayato. Un nom, parmi tant d’autres. Mais qui est-il seulement ? Un gosse de riche ? Un pauvre type dont la famille croule sous les dettes ? Un jeune homme banal sans histoire ? Eh bien …
Notre jeune ‘prince’, si l’on ose l’appeler ainsi, naquit au beau milieu de l’hiver, en décembre plus précisément. Est-ce donc pour cela qu’il est froid et hautain ? Dieu seul le sait. Sa famille ? Un père directeur d’une grande entreprise de bijoux et sa mère styliste de mode, ancienne mannequin. Autant vous dire que oui, Hayato est un gosse de riche. Maintenant vous le savez. Oh, il a très vite su s’accommoder à la vie mondaine. Déjà, petit, il arrivait que ses parents l’emmènent dans leurs cocktails car ils n’avaient pas tellement confiance en la nounou. Il fallait dire que Hayato avait très jeune reçu une éducation exemplaire par un précepteur de la famille, et à tout juste cinq il savait déjà porter un costume trois pièces pour parfaire à la beauté de ses parents. Il était poli, distingué, aimable … Un vrai petit gentleman haut comme trois pommes.
La vie était belle, Hayato avait des milliers de jouets dans sa chambre, et s’il était lassé par l’un d’entre eux, il était vite remplacé. Très vite notre jeune homme devenait pourri gâté, et il serait difficile pour lui de vivre si un jour il venait à perdre toute sa fortune, enfin celle de ses parents.
Malheureusement, c’est ce qui arriva. Mr Yoshida se vit concurrencé par de nombreuses entreprises, et sa mère n’arrivait plus à créer des vêtements assez originaux pour surprendre et plaire. Elle jouait dans le banal. L’argent rentrait donc beaucoup moins à la banque et dans les porte-feuilles, et pour finir, lors d’un voyage en France, son père trompa sa mère avec une jeune femme du pays. Prometteuse, ayant une entreprise en train de monter, l’homme ne jurant que par l’argent et le posséder demanda le divorce à sa femme et cette dernière ne broncha pas, n’ayant pas supporté l’adultère de son mari. Même dans la société mondaine des riches personnes, les femmes ont le droit d’être sensibles et de désirer un mari fidèle.
Hayato, de son côté, voyait les problèmes survenir et s’accumuler les uns après les autres, et cela ne lui plaisait pas du tout. Il sentait que le pouvoir lui échappait des mains et le jeune ‘prince’ n’aurait bientôt plus tout l’or du monde via sa famille.
Déjà, la mère décida de vendre leur gigantesque palace car seule et ayant des difficultés de travail, elle ne parviendrait pas à payer le loyer et les impôts éternellement. Hayato fut profondément frustré de cette décision. En même temps ce n’était pas sa faute, il était normal pour lui de réagir comme ça vu la manière dont il avait été élevé. Comme un fils de bourges. Alors, quand on troque une magnifique demeure digne de deux villas hollywoodiennes, contre une simple maison de quartier, le petit rêve mondain s’effondre et le jeune garçon avec.
Hayato avait douze ans à ce moment-là. Son père ne rentrerait jamais, il fallait qu’il s’y fasse. De toute façon, il s’en foutait, de l’amour maternel il n’en n’avait jamais eu. Depuis petit il était acheté par argent, on achetait son affection avec des billets de plusieurs milliers de yens. Il fallait dire que si Hayato était venu au monde, c’était surtout par raison pratique pour s’assurer un héritier dans la famille. Mais sans doute que le père choisirait de faire hériter le garçon qu’il avait eu avec sa nouvelle femme …
Puis un soir, sans rien dire à personne, Mme Yoshida de son ancien nom quitta la maison familiale définitivement, laissant Hayato derrière elle … Elle n’avait pas désiré d’enfant, elle n’avait jamais voulu en avoir, elle avait toujours voulu garder sa liberté et voler de ses propres ailes sans avoir toutes ces contraintes liées aux enfants. Elle avait tenu longtemps, jusqu’aux treize ans du jeune homme.
C’était d’ailleurs le jour de son anniversaire qu’elle était partie. Hayato ne s’en remit jamais, et c’est lorsqu’il fut abandonné, livré à lui-même, alors qu’il entrait doucement dans l’adolescence, qu’il sombra du mauvais côté.
Il atterrit dans un foyer, de force, lieu où il fuguait bon nombre de fois et où on le ramenait quand même.
Vint l’entrée au lycée. Hayato fut inscrit dans un établissement médiocre qui tombait déjà en ruines à son arrivée. Il y passa deux ans et quelques semaines de sa troisième année. Entre temps, il avait réussi à obtenir l’émancipation, à dix-sept ans, et s’était installé dans un appartement petit et peu cher qu’il payait avec son petit boulot du soir.
On annonça peu après sa rentrée en troisième année que son lycée allait fermer pour non respect des conditions de sécurité, insalubrité et j’en passe.
Les élèves de ce lycée à la réputation d’être l’un des plus médiocres de la capitale allaient être transférés dans le lycée voisin, celui qui accueillait tous les élèves brillants. Les cancres allaient côtoyer les Einstein. Cela ne plaisait pas du tout à Hayato. S’étant fait une réputation dans son lycée, leader des pires rejetons de la société, il comptait rester à ce titre et s’opposa à Shinonome Jun, l’élite du lycée X. On contrastait la vermine et l’intelligence incarnée. Cela risquait de faire des étincelles. Hayato connaissait Jun, il l’avait rencontré à plusieurs reprises au bar où il bossait, et jamais il n’avait pu se le sentir. Trop parfait, bien propre dans lui-même, il lui inspirait le dégoût, à lui qui était passé du statut de grand riche à pauvre adolescent obligé d’enchaîner des boulots merdiques et contraignants pour parvenir à payer son loyer, plutôt que de pourrir dans un foyer …

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